POULES
PALPMIPEDES
DINDONS
CAILLES
LAPINS
ABSES PLANTAIRE
Causé
Staphylococcus aureus;
Staphylococcus al bus. On a pu parfois isoler Pasteurella multocida et
Mycobacterium avium.
Transmission
Affection consécutive aux
coupures et aux blessures provoquées par piqûres de clous, litières
insuffisantes, perchoirs sales, aspérités des caillebotis.
Espèces affectées
Dindons, poulets (surtout sur les sujets les plus vieux
et les plus lourds).
Symptômes
Boiterie; pattes
enflammées, coussinet plantaire et région des doigts gonflés, pleins de pus;
dans les cas graves, la patte entière peut être affectée.
Traitement
Le traitement ne peut être
entrepris que pour des animaux de valeur. Ouvrir l'abcès avec un couteau très
coupant ou un scalpel. extraire les exsu.dats liquides ou caséeux Faire une
incision sur la partie supérieure de l'engorgement. badigeonner l'ouverture
avec de la teinture d'iode ou une pommade sulfamidée. Isoler les oiseaux dans des
petites cages; la guérison est hâtée par des soins quotidiens aux pattes
atteintes.
Prévention
Surveiller la litière (elle doit avoir 15 cm d'épaisseur) et les perchoirs, vérifier que les aspérités ont été supprimées et que les arêtes des perchoirs sont arrondies, sans échardes. Les perchoirs doivent être bas et les oiseaux ne doivent pas pouvoir sauter
ARIZONOSE
Causé
Arizona hinshawii (considéré comme
faisant partie du
Transmission
Par les œufs.
Espèces affectées
Essentiellement les dindons.
Symptômes
Peu
caractéristiques, ils peuvent ressembler à ceux des salmonelloses; apathie;
dans certains troupeaux atteints, on trouve souvent des opacités oculaires et
de la cécité.
Mortalité
Elle apparaît brutalement, le plus
souvent avant 4 semaines.
lésions
Sac vitellin mal résorbé; le foie
peut être hypertrophié et
Isolement
et identification de l'organisme causal.
Traitement
Des
antibiotiques tels que la spectinomycine peuvent être injectés à l'éclosion.
Furazolidone, de 0,011 à 0,022 %, dans l'aliment pour les
premières semaines.
Prévention
Fumigation précoce des œufs à l'incubation. Hygiène rigoureuse du couvoir
ARTHRITE VIRALE
Cause
Un réovirus
Transmission
généralement
transmis d'oiseau à oiseau, mais la transmission par l'œuf est possible ainsi que d'autres modes
de transmission.
Espèces affectées
Les poulets, principalement à deux âges:
1) les jeunes entre 5 et 8 semaines
2) les aduItes de 20 semaines et
plus.
Symptômes
L'infection
peut être inapparente; le plus souvent les
oiseaux sont assis sur
les jarrets, hésitent à se déplacer et ont une croissance inférieure à la
normale de même qu'un mauvais indice de consommation; le jarret peut être « bloqué ».
Mortalité
Généralement faible, mais morbidité
importante.
lésions
Jeunes oiseaux
Enflure des tendons fléchisseurs
métatarsiens et distaux. Adultes
Rupture des tendons et enflure
au-dessus de l'articulation du jarret.
Diagnostic
D'après les symptômes; peut nécessiter l'assistance d'un laboratoire pour différencier la maladie d'une synovite infectieuse ou de la staphylococcie; isolement et mise en évidence du virus par réaction de précipitation sur gelose.
Prévention
ASPERGILOSE
Cause
Un champignon:
Aspergillus"fumigatus.
Transmission
Les oiseaux inhalent des spores de
champignons provenant des litières humides et de l'aliment; la transmission au
couvoir est possible.
Espèces
affectées
Poussins, dindons et autres oiseaux
domestiques, oiseaux sauvages.
Symptômes
Halètement, respiration sifflante, toux sèche, quelquefois symptômes nerveux.
Mortalité
Elle peut être élevée chez le jeune
poussin et le dindonneau, surtout en présence d'autres infections.
Lésions
Petits
nodules gris-jaune et enduit verdâtre sur la partie inférieure des poumons, de
la trachée, des bronches et des viscères; les sacs aériens sont recouverts d'un
épais exsudat jaunâtre.
Identification microscopique des champignons. Les examens de laboratoire doivent éliminer la bronchite, la maladie de Newcastle et la laryngotrachéite.
Traitement et prévention
BLUECOMB
Cause
Non encore identifiée; probablement
un réovirus ; de nombreux agents sont impliqués.
Transmission
Contamination fécale de l'aliment et
de l'eau.
Espèces
affectées
Jeunes poulets; dindons, jeunes et
adultes.
Symptômes
Les
dindonneaux de moins d'un mois sont déprimés, endormis et nonchalants ou piaillent
continuellement; diarrhée; perte d'appétit marquée chez des oiseaux semblant
être en inanition.
Chez
les dindons plus âgés et chez les adultes, perte d'appétit, chute de poids,
diarrhée, déjections décolorées et liquides.
Mortalité
Chez les dindons; variable jusqu'à
100 % chez les jeunes).
Diagnostic
Examen microscopique de raclage intestinal pour éliminer la possibilité d'hexamitiase; chez les oiseaux plus âgés chercher des signes éventuels de coccidiose.
Traitement
BOTULISME
Cause
Ingestion d'une toxine produite par une bactérie' Clostridium botulinum.
Transmission
Les oiseaux mangent de la nourriture
polluée, des viandes avariées ou des vers contenant la toxine botulinique.
Espèces
affectées
Tous les animaux sauvages et
domestiques.
Symptômes
Signes
nerveux apparaissant quelques heures après l'ingestion d'aliments pollués; les
oiseaux sont extrêmement faibles, assoupis; perte d'appétit, difficulté de
déglutition, paralysie progressive des pattes, des ailes et du cou. Les oiseaux
sont incapables de lever la tête du sol; les plumes tombent ou s'arrachent
facilement; parfois, paralysie totale, syncope.
Diagnostic
Habituellement,
pas de lésions internes; paralysie flasque (on peut presque" faire un
nœud" avec le cou de l'oiseau sans qu'il résiste); possibilités
d'ingestion d'aliments avariés. On peut trouver dans le tractus digestif des
asticots provenant de viandes avariées.
Traitement
Distribuer aux oiseaux atteints du son mouillé une fois par jour pendant 2 à 3 jours avec 1 kg de sulfate de magnésium (sel d'Epsom) pour 150 oiseaux; ce produit peut également être ajouté à l'eau de boisson à raison d'1 kg pour 200 oiseaux. On pourrait utiliser un anti-sérum pour des oiseaux de valeur.
Prévention
BRONCHITE INFECTIEUSE
Cause
Un virus filtrable - 7 ou 8 types
immunologiquement différents.
Transmission
Par
voie aérienne. Écoulements du nez et de la gorge des oiseaux atteints,
contenant des particules virales. Les oiseaux guéris peuvent transmettre le
virus aux oiseaux sensibles pendant environ un mois. Les oiseaux guéris sont
immunisés.
Espèces affectées
Seulement
les poulets.
Symptômes
Chez
les poussins: Apparition brutale; évolution rapide
des symptômes; les poussins éternuent, ont une toux rauque. Quand on tient les
poussins" excités" au ras de l'oreille, on entend un clapotement de
mucus ou un râle trachéal; jetage nasal; les yeux sont humides.
Chez
les adultes: Apparition
brutale; extension rapide et caractéristique des symptômes; généralement, pas
de jetage nasal; la maladie est de courte durée; la ponte chute de 10 à 50 %;
accroissement du pourcentage d'œufs anormaux, de mauvaise qualité (coquilles
molles, blancs aqueux); la production d'œufs anormaux peut continuer longtemps
après la régression des symptômes.
Mortalité
Chez les poussins: elle varie de 5 à 60 % selon la
présence ou l'absence de facteurs compliquant la maladie, telle que la Maladie
Respiratoi re Chronique (M.R.C.).
Chez les adultes: de 0 à 2 %, à moins de la bronchite infectieuse ne soit associée à d'autres maladies.
Lésions
Présence de mucus dans les bronches
et la trachée; ponte intra-abdominale chez les oiseaux adultes.
Diagnostic
On ne remarque aucun symptôme nerveux chez les poussins . pas d'œdème de la face . sa rapide extension la différencie de la M.R.C. (page 108). Un examen de laboratoire peut comprendre: séro-neutralisation, inoculation aux oiseaux immunisés ou isolement du virus pour le différencier des autres maladies respiratoires courantes du poulet.
Traitement
Aucun
traitement spécifique de l'infection virale. Pour éviter des complications
bactériennes ou dues à la M.R.C., il est recommandé de supplémenter les rations
à l'aide d'antibiotiques (pénicilline et streptomycine), ou d'ajouter des
antibiotiques (sulfate de streptomycine) ou un mélange de pénicilline, de
streptomycine et de vitamines dans l'eau de boisson. Les animaux doivent être
soigneusement entretenus. Respecter les règles d'habitat et d'élevage qui peuvent
intervenir sur le bon état des animaux.
Prévention
CANNIBALISME
Cause
En particulier: densité
trop élevée, disposition et nombre des mangeoires et des abreuvoirs inadéquats,
température intérieure élevée, forte humidité, lumière excessive, nutrition
incorrecte, emploi de certains additifs alimentaires.
Les «retournements" de
l'oviducte ou d'autres affections causant des hémorragies peuvent provoquer du
pi cage et, finalement, du cannibalisme.
Prévention
Supprimer les conditions favorisantes. Le débecquage des poussins d'un jour retarde le picage de 8 à 10 semaines. Un débecquage correct des poulettes aide à prévenir le cannibalisme pendant la période de production des œufs.
Les coqs utilisés pour
la reproduction ne doivent pas être débecqués. .
Laisser l'intensité lumineuse le plus bas possible.
Les faisans sont enclins à un picage précoce
sauf si le bâtiment est obscurci et que de petites ampoules rouges sont mises
en place pour attirer les oiseaux vers la nourriture et l'eau de boisson.
Traitement
Augmenter le sel
jusqu'à 2 % de la ration pendant 2 semaines, et s'assurer que la ration est
bien équilibrée. Si les oiseaux reçoivent des granulés, leur donner de
préférence un aliment en farine.
Enlever du troupeau tous les oiseaux qui saignent ou qui ont du sang frais sur les plumes.
CAUSES D' INFERTILITE
Facteurs héréditaires
Insuffisance d'éclairage
Maladies
Bronchite infectieuse
Maladie de Newcastle
M.R.C.
Coryza infectieux
Variole aviaire
Autres
Carences
alimentaires
Riboflavine
Acide pantothénique
Pyridoxine
Vitamine B 12
Vitamines A, 0 et E
Manganèse.
Facteurs
de stress
Températures au-dessous de 0° C
(crête et barbillons gelés) ;
Températures supérieures à 32° C
Autres
Mue
Age (la fertilité décroît au fur et à
mesure que l'âge du mâle augmente).
Sous-nutrition des mâles.
CHOLERA AVIAIRE
Cause
Une bactérie, Pasteurella multocida.
Il y a plusieurs types immunologiques et sérologiques chez les dindons.
La
contamination de l'aliment et de l'eau de boisson se fait à partir des
diarrhées ou du jetage nasal des oiseaux infectés, à la faveur des stress
(surpeuplement, exposition aux refroidissements ou aux chaleurs, mauvaise
hygiène, etc.). Ces conditions entraînent un affaiblissement de la résistance
des oiseaux à l'infection.
Espèces
affectées
Poulets, dindons, canards, oies,
faisans, pigeons et autres volailles sauvages et domestiques.
Symptômes
Forme suraiguë: des oiseaux morts sur le perchoir ou
sur le sol peuvent être le premier signe de la maladie; mortalité pouvant
atteindre 90 % des oiseaux malades.
Formes
aiguë et chronique: diarrhée
jaune-verdâtre abondante; perte soudaine de l'appétit, presque totale; respiration
difficile; soif intense (fièvre élevée); ornements de la tête cyanosés;
articulations hypertrophiées et chaudes. Les oiseaux perdent rapidement du
poids. Les porteurs chroniques de choléra ont les yeux gonflés, les barbillons
et la face hypertrophiés (ressemblance avec les cas de coryza) ; on peut noter
un jetage épais.
Mortalité
Elle dépend de la résistance du troupeau et de la virulence du germe responsable.
Diagnostic
Forme
suraiguë: déclenchement
brutal de la maladie, pourcentage élevé de mortalité. Les lésions peuvent être
entièrement inexistantes; un diagnostic positif n'est possible que par
isolement et identification du germe responsable en laboratoire.
Formes
aiguë et chronique: hémorragie
dans les poumons, les intestins, les tissus adipeux et le péricarde; le duodénum
est rouge et congestionné, le foie est hypertrophié, a un aspect «cuit"
avec des petites taches blanc-grisâtre de nécrose; fragments de jaune
(vitellus) flottant dans la cavité abdominale. La rate est de taille normale,
contrairement à celle des oiseaux atteints de typhose; les porteurs chroniques
du choléra peuvent avoir les barbillons et la face gonflés. Un examel"] de
laboratoire doit inclure l'isolement et l'identification des Pasteurella à
partir du foie. On peut examiner des frottis sanguins provenant d'oiseaux
malades pour un diagnostic rapide.
Traitement
et prévention
La
sulfaquinoxaline et d'autres sulfamides mélangés dans l'aliment ou l'eau de
boisson préviendront la mortalité dans les cas aigus; nettoyage et désinfection
complets des locaux et/ou transfert des oiseaux malades dans des poulaillers
propres. Des précautions sont à prendre lors de la distribution des sulfamides
à des ani maux en production.
COCCIDIOSES DU POULET
Causes
Il y a 9 espèces de coccidies affectant les élevages de poulets. Ce sont: Eimeria tenella, Eimeria necatrix, Eimeria maxima, Eimeria brunetti, Eimeria hagani, Eimeria praecox, Eimeria mitis, Eimeria acervulina et Eimeria mivati.
Transmission
Dans des
conditions favorables de chaleur et d'humidité, les occystes issus des animaux
infestés sporulent en l'espace de 24 à 48 heures. Quand les oocystes sporulés
sont ingérés par des oiseaux sensibles, les symptômes peuvent être observés
dans les 4 à 6 jours.
Symptômes
et diagnostic
Les symptômes importants, les lésions
et le degré de pathogénicité correspondant aux 9 espèces de coccidies du poulet
figurent aux tableaux des pages 65 et 66
Traitement
L'Amprolium
est recommandé dans le traitement des coccidioses. La Sulfaquinoxaline peut
aussi être intéressante dans le traitement de la coccidiose causée par
certaines espèces intestinales. Commencer le traitement dès que le diagnostic
est établi sur la base des lésions et de l'examen
Prévention
La supplémentation continue avec de l'Amprolium, de l'Amprolium plus Ethopabate, de la Nicarbazine ou de la sulfaquinoxaline, aidera à prévenir les coccidioses causées par des espèces pathogènes de coccidies du poulet. L'utilisation d'association différée (<< Dual program ») de coccidiostats peut être intéressante dans certaines situations.
Le producteur de
poulettes de remplacement a le choix entre la prévention et le développement de
l'immunité; cela dépend de ses méthodes d'élevage et de l'utilisation prévue
des oiseaux.
Développement de
l'immunité
COCCIDIOSES DU CANARD
Causes
Tyzzeria perniciosa, Eimeria battakhi, Eimeria danailovi, Eimeria saitamae, Wenyonella anatis et Wenyonella philiplevinei ont aussi été cités mais ne semblent pas être pathogènes.
Transmission
Par les déjections, par des moyens
mécaniques; aliment et eau contenant des oocystes ; les jeunes canards sont les
plus exposés.
Symptômes
Perte d'appétit et de poids;
faiblesse et cris de détresse de façon continue; évolution de la maladie
pendant 2jours.
lésions
Zones hémorragiques sur tout l'intestin grêle; épaississement de la paroi intestinale; petits points
arrondis et blancs sur la séreuse; dans certains cas, sang et exsudat caséeux
dans l'intestin.
Diagnostic
Examen microscopique et
identification des oocystes dans les prélèvements intestinaux (raclage de
muqueuse).
Traitement
La coccidiose n'est généralement pas un problème chez les canards. Quand la maladie arrive, on recommande un traitement immédiat par la sulfaquinoxaline.
COCCIDIOSES DU DINDON
Causes
Huit
espèces de coccidies affectent les dindons: Eimeria adenoides, Eimeria
meleagrimitis, Eimeria gallopavonis, Eimeria meleagridis, Eimeria dispersa,
Eimeria innocua, Eimeria subrotunda, Eimeria eimeridae. Seules les trois premières
espèces sont considérées comme pathogènes.
Transmission
Les oocystes excrétés par les oiseaux infestés sporulent et deviennent infestants au bout de 24 à 48
heures. Les oiseaux réceptifs les ingèrent avec l'aliment ou
l'eau de boisson. Entre 2 à 8 semaines les dindonneaux sont très
Symptômes
Baisse de la consommation d'aliment, perte de poids rapide; les oiseaux s'entassent, sont abattus,
ébouriffés; la mortalité est généralement faible mais peut être élevée dans certaines bandes non
traitées; diarrhée teintée de sang ou de
mucus.
lésions
L'intestin peut être dilaté, épaissi,
hémorragique et plein
d'un
liquide aqueux et blanchâtre. Eimeria meleagrimitis atteint l'intestin grêle.
Eimeria adenoides affecte les caecums et le rectum. Eimeria gallopavonis
affecte la partie postérieure de l'intestin grêle et les caecums.
Diagnostic
Traitement
L'Amprolium ou la Sulfaquinoxaline. Commencer le traitement
dans l'aliment ou dans l'eau aussitôt que le diagnostic est confirmé.
Prévention
Administration d'Amprolium ou de Sulfaquinoxaline dans l'aliment depuis le premier jour jusqu'à l'âge où la coccidiose ne représente plus un danger particulier .
CORYZA INFECTIEUX
Cause
Un germe: Haemophilus gallinarum.
Transmission
Les oiseaux atteints de façon aiguë ou chronique transmettent
l'infection.
Espèces affectées
Les poulets seulement; les oiseaux les plus vieux étant
les plus sensibles.
Symptômes
La maladie peut être
aiguë ou chronique, mais dans une infection pure à Haemophilus, elle ne
persiste pas plus de deux semaines. Il y a un écoulement malodorant au niveau
des yeux et des narines; la face et les barbillons sont gonflés; éternueménts,
toux, respiration difficile; perte d'appétit; chute de ponte.
Mortalité
Elle est rare en l'absence de complications; si les
sacs aériens sont contaminés, il peut y avoir des morts occasionnelles.
Diagnostic
Maladie aiguë:
extension rapide, exsudat dans les sinus infraorbitaux, contamination possible
des sacs aériens; un examen de laboratoi re a pour but la mise en évidence du
germe responsable en début d'infection.
Traitement
Les sulfamides
distribués dans l'aliment et l'eau de boisson atténueront les symptômes; s'il
n'y a pas de complications secondaires, la plupart des oiseaux seront guéris en
deux
L'utilistion des vaccins bactériens reste controversée; ils sont disponibles dans certains pays (se conformer à la reglementatlon en vigueur).
DERMATITE NECROTIQUE
Causes
et transmission
Apparemment complexe: généralement un Clostridium sp., souvent associé à
Staphylococcus sp. et Escherichia coli (colibacille). Des facteurs extérieurs
tels que lésions de la peau ou litières moisies peuvent constituer des causes
favorisantes (voir également les staphylococcoses). Elle peut être une complication d'une carence
en sélénium ou d'une hépatite à inclusions.
Espèces
affectées
Les
poulets de 4 à 16 semaines.
Symptômes
Augmentation brutale du
taux de mortalité ; morts en 8 à 24
heures, après des signes d'abattement; boiterie, prostration. Taches rouges
à noires de gangrène de la peau au niveau du bréchet, des cuisses ou en tout
autre endroit.
Mortalité Jusqu'à 60 %.
lésions
Liquide sanguinolent, mousseux, sous la peau.
Apparence " cuite" des muscles sous-jacents. Hypertrophie du foie, de
la rate et des reins. Les poumons sont congestionnés.
Dans certains cas,
anémie et hémorragies.
Commémoratifs, lésions, isolement et
identification de Clostridium spp.
Prévention
Eviter les traumatismes de la peau; maintenir les litières aussi propres que possible.
ENCEPHALOMYELITE AVIAIRE
Cause
Ultra-virus
Transmission
D'abord par les œufs de reproducteurs
infectés; l'infection par contact direct est peu importante.
Espèces affectées
Poulets, dindons, cailles.
Symptômes
Poulets et
dindons présentent, généralement entre 6 jours et 3 semaines après l'éclosion,
des symptômes nerveux (pas de symptômes respiratoires); paralysie complète ou
partielle; incoordination motrice; frémissement rapide ou tremblements de la
tête, du cou ou des muscles squelettiques (ceci est particulièrement évident
lorsque l'on tient un animal dans la paume de la main), les animaux sont léthargiques,
somnolents, ne s'intéressent pas à la nourriture ni àl'eau.
De 5 à 10 %; elle peut atteindre 50 %
des oiseaux malades.
Diagnostic
Des examens de laboratoire sont nécessaires pour établir le diagnostic (il n'y a pas de lésions visibles à l'œil nu). Le laboratoire doit faire la différence entre la maladie de Newcastle, l'encéphalomyélite équine, la carence en vitamines E (encéphalomalacie) et la maladie de Marek chez les poussins.
Traitement
ENCEPHALOMYELITE EQUINE
Cause
Arbovirus filtrable.
Transmission
Maladie transmise à la volaille par
des insectes suceurs de sang (moustiques, mouches, tiques). L'homme peut être
atteint de cette affection.
Espèces
affectées
Les poulets (habituellement de façon
subclinique) et les faisans (ces derniers sont particulièrement sensibles à
l'infection de souche Est E.E.).
Symptômes
Atteinte du système nerveux avec:
troubles de la locomotion, paralysie, perte d'appétit. Les symptômes ressemblent
à ceux rencontrés dans la maladie de Newcastle.
Mortalité De 10à20 %.
Lésions
Généralement, pas de lésions
macroscopiques.
Diagnostic
L'absence de symptômes respiratoires permet de différencier l'Encéphalomyélite Equine de la maladie de Newcastle; l'examen microscopique de tissus et des études d'inoculation de virus sur embryons de poulets confirment le diagnostic.
Traitement
Aucun. Prévenir le service
vétérinaire si l'on suspecte la maladie dans le troupeau.
Prévention
On peut conseiller la vaccination préventive à l'aide de la souche Est Encéphalomyélite Equine (sous surveillance vétérinaire) dans les zones où la maladie est fréquente, en particulier chez les faisans.
ENTERITE HEMORAGIQUE DES DINDONS
Cause
Virus ou agent proche d'un virus.
Transmission
Par ingestion de l'agent infectieux.
Espèces affectées
Les
dindonneaux (4 à 18 semaines).
Symptômes
Ils
apparaissent généralement par temps chaud et tendent à réapparaître dans les
locaux où ils se sont déjà manifestés. Morts soudaines; déjections
hémorragiques ou légères traces de sang au cloaque; affaiblissement; perte
d'appétit; la plupart des morts se produisent dans une période de 10 jours; les
autres se rétablissent rapidement.
Mortalité
De 1 à 60 %, généralement environ 10
%.
Lésions
La carcasse est en bon état; la
lésion principale est l'inflammation hémorragique de la plus grande partie du
tube digestif; on peut trouver du sang en nature dans l'intestin.
Diagnostic
Commémoratifs et lésions; sérologie;
identification du virus.
Traitement
Les antibiotiques sont contre-indiqués; l'administration de sérum spécifique est quelquefois efficace.
Précaution
Eviter l'utilisation des antibiotiques, car ils tendent à accroitre la gravité de la maladie.
ENTERITE NECROTIQUE
Cause
et transmission
Incertaines, mais on pense à un
Clostridium sp. Elle apparaît être une entité disti ncte de l'entérite
ulcérative.
Espèces affectées
Poulets,
généralement âgés de 4 à 8 semaines. Quelquefois, une première attaque est
suivie d'une seconde environ 4 semaines après; atteint généralement les poulets
de chair. Une maladie semblable a été observée chez les canards. Maladie inexistante
chez la caille.
Symptômes
Apparition brutale; diarrhée;
dépression; mort quelques heures après le début des symptômes.
Mortalité 0,5 à 1 % par jour.
lésions
Déshydratation;
paroi intestinale hypertrophiée avec dépôt brun-jaunâtre épais et sec (aspect
d'une serviette de toilette); ceci est le plus souvent localisé à la partie
postérieure de l'intestin grêle; la lésion est continue, contrairement à ce
qui se passe dans l'entérite ulcérative.
Diagnostic
Commémoratifs et lésions avec, en
particulier, des colonies bactériennes typiques dans la paroi intestinale. Mise
en évidence de clostridia.
Prévention
Eviter les stress; désinfecter les locaux. L'addition de bacitracine, pénicilline, streptomycine ou erythromycine dans l'aliment ou l'eau de boisson permettrait de prévenir cette maladie.
ENTERITE ULCERATIVE
Cause
Un germe gram-positif; un bacille
anaérobie sporulant, probablement un Clostridium sp.
Transmission
Ingestion d'excréments contaminés.
Espèces
affectées
Surtout les cailles, mais aussi de
plus en plus chez les oiseaux élevés pour la viande (poulet de chair) et chez
les poulettes.
Symptômes
Les
poulets de chair sont généralement atteints entre la se et la 8e semaine après
un "stress" ; nonchalance, position voutée, cou rentré, ailes pendantes,
yeux mi-clos, plumage ébouriffé; puis amaigrissement, diarrhée, déjections
brunâtres devenant presque blanches.
Lésions
Inflammation
généralisée de l'intestin, plus marquée dans la partie inférieure; lésions
ulcératives de l'intestin à la jonction du petit et du gros intestin
(ileocaecum). 1/ ya parfois de petites zones jaunes sur le foie.
Diagnostic
Faire le diagnostic différentiel de
la coccidiose et de l'entérite nécrotique ; peut être possible d'après les
lésions ou après identification au laboratoire du germe responsable.
Traitement
Bacitracine 0,75 à 1,50 g pour 10
litres d'eau pendant 5 jours.
Remarque
Lors d'un échec des traitements et de la prévention contre les coccidioses chez les poulets de chair, penser à l'entérite ulcérative; envoyer quelques sujets au laboratoire pour examen.
ENTERITE VIRALE DU CANARD
Cause
Un virus
Transmission
Par l'eau ou les aliments contaminés
par les déjections.
Espèces
affectées
Surtout les oiseaux aquatiques et
particulièrement les canards.
Symptômes
Diarrhée liquide, soif, faiblesse,
manque d'appétit; la mort survient de suite après l'apparition des symptômes;
la fin de la maladie se produit en moins d'une semaine.
Mortalité
lésions
à l'autopsie Nécrose
de l'œsophage et du cloaque; hémorragie des tissus lymphoïdes; foie hémorragique
et hypertrophié.
Diagnostic
A partir des lésions; isolement du
virus et tests sérologiques.
Traitement
Aucun
Prévention
Déclarer la maladie aux autorités compétentes; quarantaine et abattage; la vaccination est efficace mais son usage est limité. Se conformer à la réglementation française concernant les vaccins aviaires.
GROS JABOT
Causes
Un facteur
génétique peut prédisposer à cette maladie. L'atteinte du nerf pneumogastrique
dans la maladie de Marek (page 128) peut aussi en être l'origine. Le gésier
et/ou le jabot peuvent être perforés par du fil de fer ou des clous.
Déplacement des dindons d'un climat froid à un climat chaud.
Espèces affectées
Dindons et poulets.
Symptômes
Gros jabot, plein d'aliment et de
liquide à odeur aigre; bave, difficulté de salivation; amaigrissement éventuel
avec perte de poids rapide.
Lésions
Examiner le nerf pneumogastrique pour
rechercher des lésions de maladie de Marek; examiner l'état du gésier et du
jabot.
Traitement
Aucun
traitement conseillé; ne pas utiliser les oiseaux atteints pour la
reproduction. Si le propriétaire insiste pour instituer un traitement,
conseiller un rinçage du jabot avec du sérum physiologique à l'aide d'une
seringue; massage du jabot en maintenant l'animal la tête en bas; l'extraction
chirurgicale de la masse compacte peut être entreprise mais est difficilement praticable.
HEPATITE A INCLUSIONS
Cause
Probablement un adenovirus; le mode
de transmission est inconnu. Il est possible qu'il se fasse par les oeufs.
Espèces
affectées
Les poulets, âgés habituellement de 4
à 9 semaines, jusqu'à 15 semaines.
Symptômes
La plupart
des oiseaux atteints meurent rapidement après les premiers signes de la
maladie; dépression; faiblesse; la crête et les barbillons sont pâles ou
jaunâtres; la maladie peut se compliquer d'un syndrome hémorragique et d'une
dermatite gangréneuse.
Mortalité De 0,1 à 7 %.
Lésions
Foie
hypertrophié, graisseux, avec des parties hémorragiques; pâleur intense ou
jaunisse; les hémorragies se déclarent souvent dans les muscles et la graisse
viscérale; atrophie de la Bourse de Fabricius.
Diagnostic
Commémoratifs,
symptômes et lésions; culture et élimination des autres causes bactériennes
possibles; inclusions intra-nucléaires dans les cellules hépatiques
dégénérées.
Traitement
Aucun.
Prévention
HEPATITE INFECTIEUSE AVIAIRE
Cause
Un Vibrio en forme de virgule ou de
«S" (coccoïde dans les vieilles cultures) provoque une infection bactérienne.
Transmission
Par
les déjections contaminées.
Espèces affectées
Oiseaux de tous âges.
Symptômes
Oiseaux abattus, nonchalants; crête sèche et squameuse; diarrhée; perte de poids progressive. Les oiseaux deviennent maigres et faibles. Augmentation du nombre de réformés et baisse de la production
d'œufs; mauvaise qualité des œufs (blanc
aqueux).
Mortalité
Lésions
Les
lésions hépatiques sont les plus importantes. Le foie est hypertrophié et
friable avec des petites zones hémorragiques; les parties atteintes deviennent
nécrotiques et jaunes; la paroi de la vésicule biliaire est opaque et épaissie,
la bile est pâle; des lésions nécrotiques apparaissent sur le cœur et les
reins qui sont hypertrophiés. Présence de liquide dans le péricarde et la
cavité abdominale;
rate hypertrophiée; anémie, hématocrite descendu jusqu'à 8 %.
On
doit éliminer la Iymphomatose, la pullorose, la typhose, la monocytose,
l'histomonose, le choléra et le syndrome hémorragique; l'isolement du Vibrio et
son inoculation à l'embryon de poulet est possible.
Traitement
Furazolidone à 0,022 % dans
l'aliment; ration supplémentée en vitamine A et poudre de lactoserum ou levure
de brasserie pendant 3 à 4 semai nes.
HEPATITE VIRALE DU CANARD
Cause
Un virus
Transmission
Essentiellement par
contact.
Espèces affectées
Le caneton jusqu'à 4 semaines.
Symptômes
La maladie
se déclare brutalement; oiseaux abattus et présentant des mouvements de pédalage,
mort brutale, mortalité élevée (jusqu'à 95 % de la couvée) sont les caractéristiques
de la maladie; la mort survient dans les trois jours qui suivent l'apparition
des premiers symptômes.
Lésions
Foie et rate hypertrophiés, marbrés,
présentant des zones hémorragiques; reins hypertrophiés et vaisseaux sanguins
dilatés.
Diagnostic
Maladie
caractérisée par son apparition brutale, son extension rapide et une forte
mortalité; l'isolement du virus et le test de séro-neutralisation permettent de
confirmer le diagnostic.
Traitement
La
vaccination des troupeaux reproducteurs avec un vaccin à virus vivant atténué
confère une immunité parentale qui permet de prévenir efficacement les pertes
chez les canetons. Le sérum contre l'hépatite virale du caneton peut être utilisé à
titre curatif ou pour conférer une immunité immédiate; tous les oiseaux
exposés à la maladie reçoivent 0,5 ml de sérum en intramusculaire, sérum
provenant du sang de canards ayant guéri naturellement ou de canards ayant
reçu un sérum au préalable.
HEPATITE VIRALE DU DINDON
Cause
Virus, la maladie se déclare après un
stress.
Transmission
Mode de transmission inconnu; maladie
très contagieuse.
Espèces
affectées
Dindons, mortalité uniquement chez
les dindonneaux.
Symptômes
Souvent subcliniques; baisse de forme
du troupeau et morts soudaines; la plupart du temps les mortalités frappent
les dindonneaux de 1 à 3 semaines.
De 2 à 20 %, généralement 5 %. Les
oiseaux âgés ont des productions et une fertilité en baisse.
lésions
Lésions du foie ressemblant à celles
de l'histomonose, le pancréas peut présenter des lésions; pas de lésions
caecales.
Diagnostic
Lésions du foie en l'absence
d'Histomonas; isolement du virus.
Traitement
Aucun efficace.
Prévention
Éviter les « stress» ; hygiène.
HEXAMITOSE (entérite catarrhale infectieuse)
Cause
Un parasite protozoaire; Hexamita
meleagridis.
Transmission
Par les fientes des porteurs adultes
infestés.
Espèces
affectées
Dindons, cailles, faisans. La maladie
est très grave chez. les dindonneaux âgés de moins de 10 semaines.
Symptômes
Semblables
à ceux rencontrés dans la coccidiose du dindon. Les oiseaux dépérissent, sont
nerveux; démarche maladroite; plumes ébouriffées; les oiseaux se serrent les
uns contre les autres (baisse de la température du corps) et piaillent
continuellement; la diarrhée, légèrement aqueuse, jaunâtre, mousseuse est un
signe caractéristique; l'appétit peut rester normal, mais il y a une perte de
poids progressive; coma et mort soudaine.
Mortalité
Dans les couvées de 3 à 8 semaines,
elle peut aller jusqu'à 75 à 90 % des oiseaux atteints (sauf ceux traités).
Lésions
Les muscles sont secs, rouge-foncé
(en raison d'une extrême déshydratation); le duodénum est congestionné; les
intestins sont pleins de mucus aqueux et mousseux.
Diagnostic
Examen microscopique et identification des protozoaires responsables à partir des oiseaux malades ou de ceux morts récemment; vérifier qu'il n'y a pas d'infection mixte avec Histomonas meleagridis.
Traitement
Les antibiotiques à large
spectre tels que la Chlortétracycline ou l'Oxytétracycline et la Furazolidone
sont efficaces. Contrôler l'hygiène des couveuses artificielles. Accroître la
température de la couveuse artificielle jusqu'à ce que les oiseaux soient
guéris.
Prévention
HISTOMONOSE
Cause
Un protozoaire: Histomonas meleagridis.
Transmission
Directe, par
contamination fécale de l'aliment et de l'eau. Les œufs embryonnés infestés
d'un ver du caecum (Heterakis gallinae) sont la source d'infection la plus
importante pour les poulets et les dindons. Les déjections peuvent rester
infestantes jusqu'à 36 mois. La maladie est plus fréquente au printemps et en
automne; elle est considérée comme une maladie due au stress chez le poulet
(vaccination, exposition aux intempéries, parcours contaminé, etc.).
Espèces
affectées
Surtout le dindon; elle atteint aussi le poulet, le
paon, le coq de bruyère, la caille et le faisan.
Symptômes
Chez
le dindon: habituellement observée quand les oiseaux ont de 8 à 16 semaines (mais elle peut atteindre des
animaux plus vieux); faiblesse; abattement; baisse importante de l'appétit;
déjections couleur de soufre caractéristiques de la maladie; certaines parties
de la tête peuvent devenir noires.
Chez le poulet: habituellement observée quand les oiseaux ont de 3 à 5 semaines; somnolence; faiblesse; perte d'appétit; déjections" mousseuses" brun-jaunâtre; symptômes moins accentués que chez le dindon; déjections de couleur soufre (signe presque toujours constant chez le dindon atteint, mais pouvant manquer chez le poulet).
Mortalité
Chez le dindon: elle peut atteindre 100 % des troupeaux non traités; le taux
de mortalité habituel est de 20 à 50 % des animaux atteints.
Chez le poulet: variable; habituellement, moins de 10
%; la baisse de production d'œufs et la perte de poids représentent les
dommages les plus Importants.
Chez le dindon: lésions, surtout dans les caecums et le
foie ;' paroi des caecums œdématiée, avec des plaies ou des ulcères; péritonite si les
ulcères perforent la paroi caecale; contenu caecal dur gris-jaune, de même
consistance que du fromage, quelquefois avec stries de sang. Les lésions
hépatiques, de forme circulaire, apparaissent sous forme de dépressions ou
d'ulcères d'environ 1 cm de diamètre ou plus.
Chez
le poulet: la
plupart des souches de volailles sont
résistantes
à des expositions modérées aux Histomonas '; les
lésions hépatiques sont rares; les lésions caecales peuvent se développer
occasionnellement. Les mâles peuvent présenter de la péricardite. Certaines
lignées de poulets ont des lésions semblables à celles des dindons.
Diagnostic
Chez
le dindon: lésions hépatiques et caecales
habituellement caractéristiques de la maladie. L'examen microscopique de
tissus de la partie supérieure de l'intestin confirme le diagnostic en mettant
en évidence l'agent causai.
Chez le poule:
examen microscopique; examens pour
exclure la coccidiose, le choléra, l'hépatite aviaire, etc.
Traitement
et prévention
Mesures
sanitaires strictes. L'utilisation de caillebotis sous les mangeoires et les
abreuvoirs réduit le risque d'une infestation importante, Comme les poulets
sains sont souvent porteurs d'Heterakis, on doit éviter d'élever les poulets
avec
les dindons. Le tétras et la caille sont aussi des porteurs capables de
communiquer l'infestation aux parquets de dindons. Les œufs d'Heterakis
gallinarum peuvent survivre dans les déjections pendant de nombreux mois; on ne
doit donc pas mettre de dindons sur des parcours contaminés pendant les 12 à
24 derniers mois. Un système de rotation, dans lequel les dindons sont changés
toutes les 3 à 5 semaines, aide à réduire les risques d'infestation.
Le Ronidazole est efficace dans le traitement et la prévention de cette maladie.
INFECTION ERYSIPELOIDE (ROUGET) DU DINDON
Cause
Une bactérie: Erysipelothrix insidiosa (rhusiopathiae).
Transmission
On pense que le sol
contaminé est la source principale de l'infection. On trouve ce germe également
chez le mouton et le porc et, occasionnellement, dans la farine de poisson. Les
poussées de la maladie se déclarent le plus souvent pendant les automnes
pluvieux ou en hiver. Les bactéries pénètrent dans l'organisme à l'occasion de
blessures et de lésions cutanées provenant de batailles entre mâles ou par
l'intermédiaire de l'insémination artificielle.
Espèces affectées
Dindons; les canards ainsi que d'autres oiseaux peuvent être atteints; les poulets rarement.
La maladie est transmissible à l'homme.
Symptômes
Brusque déclenchement; les
animaux les plus atteints sont les dindons âgés de 4 à 7 mois. Les oiseaux
malades perdent l'appétit (ils s'isolent du troupeau); diarrhée jaune-verdâtre;
tête penchée, la queue et les ailes pendantes. Un mucus épais s'écoule des
narines; les caroncules et les barbillons sont hypertrophiés et violacés.
Mortalité
INFECTIONS A ESCHERICHIA COLI (COLIBACILLOSE)
Cause
Une bactérie: Escherichia coli, appelée communément E.
Coli ou colibacille.
Transmission
Les germes vivent dans la
partie terminale de l'intestin de tous les animaux à sang chaud. Ils sont
transmis par l'eau de boisson et par les litières; c'est un germe opportuniste
capable de pénétrer dans l'organisme à la faveur d'autres maladies; quelques
souches peuvent être les causes primaires de l'infection.
Symptômes
Dépérissement,
diarrhée, anémie, plumage ébouriffé, amaigrissement, mauvais indice de
conversion si seul le tractus digestif est atteint. Si les sacs aériens sont
infectés, affaiblissement intense, râles
ou toux (Escherichia coli
est couramment
un facteur d'aérosacculite ou de M.R.C et suit les infections
respiratoires à virus)). Quelquefois, de
subites « flambées" de septicémie se produisent chez les poulets ou chez
les dindons.
lésions
Le tiers ou la moitié antérieure de l'intestin est rouge et congestionné.
Quand la maladie devient chronique, les toxines de Escherichia coli détruisent
l'épithélium intestinal, qui devient velouté et brunâtre. Rangées
d'ulcérations en cratères ressemblant à des nodules. Dans un stade plus avancé,
les reins sont hypertrophiés et congestionnés, de même que le foie, sur lequel on note la présence d'un
dépôt t"ibrineux. Dans
la forme septicémique aiguë'
Diagnostic
Le diagnostic du laboratoire est essentiel pour identifier la maladie et la différencier de la pullorose, de la
salmonellose, du choléra, de la M.R.C., et surtout, de la typhose.
Prévention
Fumigation et/ou trempage
des œufs dans une solution tiède de désinfectant avant incubation; maintenir la
litière aussi à l'abri que possible des poussières; drainage convenable pour
éviter la formation de flaques de boue.
INFECTION
Cause
Mycoplasma gallisepticum,
autrefois identifié comme P.P.L.O. (Pleuro-Pneumonia-Like-Organism). La gravité
de l'infection est modifiée par d'autres agents tels que les virus
respiratoires, certaines bactéries (en particulier Escherichia coli ou
colibacille), les vaccinations et les interventions en cours d'élevage.
Transmission
La plus importante des
maladies appelées" maladies du stress". Mycoplasma gallisepticum peut
se rencontrer chez les poulets en bonne santé. Les poussées de la maladie se déclarent
le plus souvent quand la résistance des oiseaux est diminuée, en particulier au
moment des transports, vaccinations, débecquage, déparasitage, administration
d'hormones, etc. ou en présence d'autres maladies telles que maladie de
Newcastle, bronchite infectieuse ou coryza. L'infection est transmise par les
œufs.
La transmission peut
s'effectuer même dans les troupeaux apparemment sains. Chez les dindons, la
maladie se développe même en l'absence d'autres infections; chez les poulets,
elle sévit surtout chez les animaux porteurs d'autres germes. Réciproquement,
il existe des cas où Escherichia coli est la cause apparente, et dans lesquels
Mycoplasma gallisepticum et les virus respiratoires sont absents.
Espèces
affectées
Poulets et dindons; Mycoplasma gallisepticum est responsable
de la sinusite infectieuse du dindon .
symtomes
Reniflements, râles,
éternuements et autres signes de troubles respiratoires;
contagion lente dans le troupeau (contrairement
à la bronchite, au coryza infectieux, à la laryngotrachéite et à la maladie de
Newcastle) : perte d'appétit; ponte et
éclosabilité réduites.
Mortalité
Variable; les principales pertes sont
dues aux retards de croissance, avec chutes de ponte, et à l'augmentation du nombre d'oiseaux à éliminer ou de saisies à l'abattoir.
Diagnostic
Les
lésions sont localisées aux sacs aériens, à la trachée et aux bronches. Chez
les poulets, la seule lésion peut être un coryza léger. Les lésions des sacs
aériens sont laiteuses ou caséeuses. Les tests d'inhibition de l'hémagglutination
de Mycoplasma gallisepticum doivent être faits pour
permettre de confirmer le diagnostic. L'éléva
tion du titre, dans un test effectué
15 jours après lepremier, indique que Mycoplasma gallisepticum joue un rôle
dans l'infection.
Traitement
Certains
antibiotiques (tylosine, spiramycine par exemple) sont efficaces contre
Mycoplasma gallisepticum. Des taux élevés de certains autres antibiotiques dans
l'aliment ou l'eau de boisson réduiront la mortalité et atténueront les
complications microbiennes secondaires; des antibiotiques dans l'aliment ou
dans l'eau de boisson aideront à stimuler l'appétit et réduiront la période de
convalescence.
Prévention
Si possible, n'acheter que des œufs à couver ou des poussins indemnes de Mycoplasma gallisepticum.
INFECTION
Cette maladie est aussi connue sous le nom d'aérosacculite du dindon .
Cause
Mycoplasma meleagridis.
Par l'œuf, par le sperme infecté, par le matériel
d'insémination contaminé; horizontalement (d'oiseau à oiseau).
Espèces
affectées
Dindons de tous âges; les oiseaux les
plus âgés sont les moins atteints.
Symptômes
Morbidité
élevée chez les dindonneaux; retards de croissance; quelques cous et jarrets
tordus; troubles respiratoires et râles généralement sans gravité chez les
oiseaux de 3 à 8 semaines avec amélioration progressive dans le temps; diminution de l'éclosabilité.
Mortalité
Variable, approximativement 5 à 10 %.
Lésions
Aérosacculite, surtout au niveau des sacs thoraciques. Les lésions sont plus marquées chez les jeunes; elles ont souvent disparu au moment de l'abattage.
Diagnostic
Lésions des sacs aériens, sérologie,
isolement du mycoplasme.
Traitement
et prévention
INFLUENZA AVIAIRE
Cause
Virus du groupe des myxovirus.
Transmission
Ecoulements du système respiratoire
et du tube digestif.
Espèces
affectées
Surtout les dindons adultes. Les
poulets, faisans, oies et les oiseaux marins peuvent être infectés.
Symptômes
Troubles respiratoires et diarrhée.
Différents degrés d'aérosacculite. Diminution de l'éclosabilité et de la
qualité des œufs.
Mortalité
Chez les jeunes dindonneaux, un
faible pourcentage peut mourir d'obstruction trachéale.
Lésions
Légères lésions de la trachée, des
sacs aériens et des poumons. Chez les dindons, les ovaires et l'oviducte sont
attei nts.
Diagnostic
Test de diffusion sur gelose ou
isolement du virus.
Traitement
Aucun.
Prévention
Eviter les stress. Les vaccins sont peu utilisés à cause de la multiplicité des virus. Une bonne méthode d'élevage et un isolement entre les oiseaux d'âges différents sont importants.
INTOXICATIONS
La plupart
des intoxications rencontrées en aviculture
dérivés
des goudrons de houille. La liste ci-dessous énumère les causes possibles
d'intoxication.
1.
Oxyde de carbone
Un parquet présente subitement une
mortalité supérieure aux autres; vérifier la ventilation du local d'élevage et
le tirage de l'éleveuse.
2.
Arsenic
Ce corps
entre dans la composition des appâts empoisonnés destinés aux rats et aux
sauterelles. On le trouve également associé au plomb dans des produits utilisés
en pulvérisation. La plupart des oiseaux résistent assez bien à l'intoxication
arsenicale.
3. Cuivre
(Sulfate de Cuivre)
Le cuivre est un produit relativement
bien toléré mais il est préférable de suivre le mode d'emploi.
4. Plomb
Les oiseaux qui ont absorbé des fragments
divers recouverts de peinture ou des plombs de chasse peuvent montrer des
signes d'empoisonnement par le plomb.
5. Nitrate
de potassium et de sodium
Ces produits peuvent parfois être
introduits par erreur dans les aliments à la place du sel ou du sulfate de manganèse
(très rare).
6.
Nicotine
Les vapeurs de sulfate de nicotine peuvent être la cause d'intoxications dont les symptômes sont la dilatation de la pupille et la paralysie des ailes. Assurer aux locaux une très bonne venti lation après pulvérisation de sulfate de nicotine sur les perchoirs ou sur les oiseaux.
Il faut éviter les produits non agréés; ils doivent être dilués, mélangés et appliqués correctement. Des tests peuvent être réalisés au Laboratoire pour mettre en
évdence
des dérivés organochlorés ou organophosphorés dans les tissus des oiseaux.
8. Sel
Des cas occasionnels d'intoxication par le sél ont été relatés chez des oiseaux ayant accès à des solutions concentrées. Les rares cas observés faisaient état de
rations contenant plus de 2 % de sel ou avec une eau de
9. Plantes
Dans certaines circonstances, les plantes suivantes peuvent entraîner des symptômes d'intoxication avec mortalitéchez les volailles: Acacia, Nielle, Tourteau de
coton (en cas de surdosage dans l'aliment), Asclepia mexicana, Crotalaria, Daubentonia, Jusquiame, Glottidium en graines, Sudan grass, Lupin, Belladone,
Muguet, Rhododendron, germes de pomme de terre, Tabac, Laurier rose.
10.
Insectes
L'ingestion de Macrodactylus
subspinosus «hanneton du rosier" peut entraîner l'apparition chez les
volailles de symptômes d'intoxication.
11.
Sélénium
Cet élément essentiel peut, s'il est contenu à plus de cinq parties par million dans la ration, entrainer des malformations embryonnaires et une diminution du
taux d'éclosion des œufs fertiles.
Symptômes
On peut observer:
perte d'appétit, nonchalance
signes nerveux (tremblements,
paralysie)
dépravation du goût, pica
diarrhée
mort soudaine
lésions
Elles
ne sont, en général, pas typiques et parfois elles font
KERATOCONJONCTIVITE
Cause
Non
définie. Attribuée à une accumulation de vapeurs irritantes d'ammoniaque dans
les locaux mal ventilés, aggravée par l'utilisation de litières anciennes ou
montées. On a montré qu'un petit agent sphérique non encore identifié
(Mycoplasma sp.?) pouvait produire cette maladie ou un syndrôme très voisin.
Transmission
Tous les oiseaux dans les poulaillers exposés aux vapeurs sont susceptibles de souffrir d'une irritation de la cornée; la maladie sévit pendant les mois d'hiver.
Elle
est plus fréquente dans les poulaillers mal entretenus, mal ventilés; par le
contact avec des oiseaux infectés par l'agent responsable.
Espèces affectées
Poulets, canetons, dindons.
Symptômes
La maladie
atteint simultanément jusqu'à 50 % des oiseaux. L'apparition de larmes est le
premier signe de l'inflammation. Les oiseaux ont tendance à garder les yeux
fermés à cause d'une forte douleur; perte de poids. L'augmentation du nombre
des oiseaux à éliminer est l'un des aspects anti-économiques de la maladie.
Certains oiseaux, si les conditions d'élevage ne sont pas améliorées,
deviennent aveugles d'un œil, ou des deux yeux (ulcération de la cornée).
Traitement
Les
vapeurs d'ammoniaque (plus lourdes que l'air) se trouvent près du sol. On peut
les faire disparaître en améliorant la ventilation. L'installation
d'extracteurs mécaniques est conseillée. Supprimer les litières anciennes ;
les
remplacer par des litières fraîches et sèches. Supplémentation de l'aliment en
vitamine A.
Prévention
Une
bonne hygiène et une ventilation adéquate sont les clés du problème. Laisser le
maximum d'espace aux oiseaux, à moins qu'une ventilation dynamique puisse
extraire l'excès de gaz lourds (en particulier l'hiver). Ajouter périodiquement
de la litière propre.
LARYNGOTRACHEITE INFECTIEUSE
Cause
Un virus de type herpès.
Transmission
Par
l'air; il peut être transporté par le matériel ou les vêtements contaminés. Les
oiseaux guéris d'atteinte naturelle peuvent être porteurs de l'infection. La
maladie sévit surtout en automne et en hiver.
Espèces affectées
Seulement
les poulets et les faisans.
Symptômes
Gêne
respiratoire marquée; respiration extrêmement difficile ; extension du cou
pendant l'inspiration; affaissement de la tête reposant sur le bréchet pendant
l'expiration; toux, râles; les oiseaux peuvent rejeter du mucus contenant du
sang; rechercher les traces de mucus sanguinolent sur les perchoirs et au bas
des murs.
Mortalité
Variable. Elle peut aller de 5 à 50 %
ou plus.
Diagnostic
Inflammation
aiguë du larynx et de la trachée; présence d'un exsudat sanguinolent, muqueux
ou caséeux sur le larynx (mais pas de croûtes ou d'ulcères comme dans la
variole aviaire); l'absence de symptômes nerveux élimine la maladie de
Newcastle. Un examen de laboratoire peut comprendre l'inoculation d'embryons de
poulets provenant à la fois d'oiseaux sensibles et d'oiseaux immunisés contre
la laryngotrachéite.
Traitement
Il est
recommandé que tous les oiseaux exposés, mais ne montrant pas de symptômes,
soient vaccinés avec un vaccin à virus vivant modifié-. Vacciner d'abord les
oiseaux dans les poulaillers sains. La plupart des pays interdisent l'utilisation,
depuis un certain temps, des anciens vaccins vivants par brossage. Stimuler la
consommation d'aliment avec des granulés, des aliments à taux d'antibiotiques
élevés ou par l'utilisation d'un mélange antibiotiquevitamine dans l'eau de
boisson.
Prévention
Vaccination
des poulettes de remplacement âgées de 6 semaines ou plus dans les zones où
sévit la maladie. Les poulets de chair peuvent être vaccinés à l'âge de 3 à 4
semaines. Il faut insister sur le fait que si les oiseaux vaccinés ne sont pas
porteurs de la maladie, les oiseaux guéris d'une atteinte naturelle de la
maladie peuvent être porteurs de l'infection.
-
N'utiliser le vaccin à virus vivant modifié que dans les régions contaminées;
ne jamais vacciner dans les zones indemnes. Il s'avère peut-être utile de
vacciner les reproducteurs à 8 semaines et au moment des tests sanguins.
LEUCOCYTOZOONOSE
Cause
Un
protozoai re parasite, Leucocytozoon caulleryi
(poulets), Leucocytozoon simondi (canards),
smithi (dindons), Leucocytozoon anseris , (oies); parfois
Le
parasite est transmis par les piqûres d'un moucheron (Simulium spp.). Ces
simulies se nourrissent du sang des oiseaux atteints. Le parasite effectue une
partie de son cycle de reproduction dans l'insecte (cycle semblable à la
malaria). Les oiseaux guéris peuvent être porteurs de germes. La maladie sévit
à la fin du printemps et au début de l'été. Une espèce - chez les poulets est
transmise par la piqûre des cousins (Culicoides).
Espèces
affectées
Les dindons (âgés de moins de 12
semaines), les poulets, les canards, les oies et autres oiseaux sauvages et
domestiques.
Perte de
l'appétit et de soif accrue; les oiseaux excitation; anémie; les tement.
Peut aller de 0 à
100 %.
lésions
Légère
inflammation du duodénum; amaigrissement; la chair devient flasque; les muscles
sont marrons, le sanq est peu épais et pâle (coagulant difficilement); la rate
est hypertrophiée et de couleur sombre.
Diagnostic
Examen microcospique de frottis
sanguins; identification du germe responsable dans les hématies.
Prévention
On ne
peut prévenir la maladie qu'en luttant contre les
insectes.
Séparer les jeunes des adultes qui peuvent
être
porteurs de l'infection. Si une protection est mise en place contre les
mouches, il est recommandé d'utiliser
LEUCOSE LYMPHOIDE
Cause
L'un des nombreux virus ARN est mis en cause.
Transmission
Par l'œuf et entre les jeunes poussins par les
déjections, la salive. Extension lente à l'intérieur d'un troupeau.
Espèces affectées
Poussins, dindons, et Canards généralement de 16
semaines ou plus. Actuellement, l'infection des oiseaux survient de façon
précoce, généralement avant 4 semaines.
Symptômes
1. Leucoce lymphoïde
(Lymphomatose viscérale, maladie du gros foie). La maladie est difficile à
mettre en évidence dans les stades les plus précoces; quelques oiseaux malades
présentent des déjections molles et parfois une dilatation abdominale. On peut
noter une chute de la consommation d'aliment et de la production d'œufs. Les
animaux malades ne sont habituellement pas paralysés au début de l'évolution.
2. Ostéopétrose (os de
marbre) - Os des pattes et des
ailes déformés et épaissis.
3.
Formes sanguines (leucose érythrocytaire, leucose myéloïde) - Rarement
rencontrée; apparition soudaine et mort; crête et barbillons pâles. Elles
peuvent être observées chez des animaux très jeunes.
lésions
1. Leucose lymphoïde -
Tumeurs gris-blanchâtre sur des organes abdominaux variés; foie et rate souvent
hypertrophiés avec des cellules tumorales. Des lésions localisées dans la
Bourse de Fabnclus.
2. Ostéopétrose - Les
os sont déformés, épaissis, durs à casser. La leucose lymphoïde peut aussi être
présente.
3. Formes sanguines - Foie et
rate hypertrophiés et de
Diagnostic
1. Apparition de tumeurs chez des oiseaux de
plus de
16 semaines sur le foie, la rate, le rein et la
Bourse de
Traitement
et prévention
1. Aucun traitement efficace connu à ce jour,
2. Sélection de troupeaux ayant une résistance
génétique
à la leucose aviaire
quand elle apparaît dans votre zone, ceci en relation avec les autres qualités
génétiques désirées,
3.
Incuber et élever les poulets séparément en fonction de l'origine du troupeau
de production. Isolement strict pendant au moins 30 jours (soigneurs différents
ou changement d'habits et de chaussures en même temps que lavage des mains et
des bras, ce qui diminue les risques de contamination des jeunes oiseaux en provenance
des plus âgés).
4.
Ne pas mélanger les troupeaux avant l'âge de 5 mois. Ceci peut créer d'autres problèmes, mais doit être adopté pour mieux maitriser la leucose.
5.
Nettoyer et désinfecter complètement les bâtiments et le matériel. Utiliser une
litière fraîche, non contaminée, pour chaque nouvelle bande de poulets ou de
poulettes. Vaporiser un insecticide adéquat pour éliminer
LISTÉRIOSE
Cause
Une bactérie, Listeria monocytogenes.
Transmission
Contact
avec les déjections et autres secrétions provenant des oiseaux atteints; les
porteurs de l'infection sont probablement nombreux; ils peuvent infecter
secondairement les oiseaux à la suite d'une autre maladie, telle que la
Espèces
affectées
Les poulets, les dindons, les oies,
les canards, les canaris, d'autres oiseaux et mammifères, y compris l'homme.
Les jeunes oiseaux sont plus sensibles.
Symptômes
Les oiseaux adultes peuvent mourir
sans aucun symptôme apparent; les morts soudaines sont caractéristiques chez
les oiseaux adultes; maladie épuisante chez les jeunes.
Mortalité
Variable; d'un taux négligeable à 50
ou 60 % d'oiseaux affectés dans certaines poussées de la maladie.
lésions
Lésions importantes du cœur (le cœur
peut être déformé en raison d'une nécrose aiguë); inflammation du péricarde;
liquide dans le sac péricardique.
L'isolement
du germe responsable est nécessaire pour confirmer le diagnostic; des taches
blanches, indiquant la nécrose du myocarde et du foie, sont des lésions caractéristiques.
Prévention
La meilleure prévention est d'améliorer l'hygiène; un tri important des troupeaux affectés est recommandé. La maladie est transmissible à l'homme.
MALADIE DE GUMBORO
Cause
Agent infectieux; virus, elle a été
confondue avec la néphrite infectieuse aviaire.
Transmission
Par le soigneur, l'aliment contaminé,
l'eau et les déjections.
Espèces
affectées
Les jeunes poulets âgés de 1 à 2
mois; les oiseaux de moins de 2 semaines et ceux âgés de plus de 2 mois
semblent résistants.
Symptômes
Brusque déclenchement; dépression, prostration accusée, déshydratation, anorexie, incoordination, démarche vacillante, tremblements; diarrhée blanchâtre,
aqueuse, plumes souillées au niveau du cloaque, piqueté hémorragique et
inflammation du cloaque.
Mortalité
Allant jusqu'à 30 %, mais diminuant
avec lèâge.
lésions
La Bourse de Fabricius double de
volume, devient œdémateuse, rouge, et s'atrophie vers le 8e jour. Quelques cas
d'hémorragie dans les cuisses et les pattes.
Diagnostic
Piqueté hémorragique du cloaque; prostration atteignant un niveau significatif quand les manifestations se répètent sur les bandes successives; identification du virus.
Traitement et prévention
Aucune
méthode de traitement connue. Il est recommandé de respecter un temps de repos
suffisant du poulailler, une désinfection et une hygiène soigneuse. La
vaccination s'est montrée utile dans les bâtiments où le problème est
préoccupant. La vaccination des élevages de reproducteurs constitue aussi une
mesure de lutte efficace.
MALADIE DE MAREK
Cette
maladie cause la plupart des pertes appelées couramment leucoses.
Cause
Un virus herpès .
L'infection
se transmet par voie respiratoire ou éventuellement orale. Le virus persiste à
l'intérieur des cellules mortes de la peau et des cellules du duvet, de la
plume (poussière du poulailler). Elle est extrêmement êontagieuse. La
transmission par les œufs est faible ou inexistante.
Espèces affectées
Oiseaux
domestiques et sauvages. Les poulets sont les plus sensibles. La résistance
génétique du troupeau influence la gravité de l'infection. Le taux d'immunité
parentale, l'intensité de l'exposition au virus et la capacité du virus à
produire des tumeurs interviennent dans la gravité de la maladie.
Habituellement,
elle affecte les oiseaux avant le début de la ponte, mais dans les troupeaux
plus isolés, et avec des souches de virus moins virulentes, la mortalité dans
les troupeaux de poules en ponte peut être élevée. Les femelles sont plus
sensibles.
Symptômes
Dépression,
apparence abattue et chétive des oiseaux. La perte de poids peut être le seul
symptôme évident avant la mort. Chez certains oiseaux, une paralysie complète
ou partielle de différentes parties du corps entraîne: ailes pendantes,
boîterie, difficulté respiratoire ou attitudes anormales. Les oiseaux gravement
paralysés se tiennent sur le côté avec une patte tendue en avant et l'autre en
arrière.
Ces oiseaux maigrissent lentement par suite d'une impossibilité de s'alimenter
ou de s'abreuver. On constate souvent une diarrhée qui souille les plumes du
cloaque.
Mortalité
Elle
s'accroît souvent de 1 % par jour pendant 2 à 3 semaines, puis revient
graduellement à la normale. Dans cette évolution chronique, on observe une
certaine mortalité chaque jour pendant un temps assez long.
lésions
Hypertrophie
d'aspect tumoral des nerfs, très facilement observable à la base des ailes
(plexus brachial), au niveau des reins (plexus sciatique) et le long du nerf
sciatique. On peut aussi voir des tumeurs gris-blanchâtre dans les testicules,
le proventricule, l'ovai re, la rate, le foie, le rein, les muscles et le cœur.
Les oiseaux sont souvent très maigres et déshydratés. Quelquefois, les cellules
tumorales sont tellement répandues que les organes intéressés
Forme
oculaire: dans un
premier stade, l'œil est grisâtre, terne; à un stade ultérieur, la coloration
blanc-grisâtre s'étend.
1.
L'atteinte du tissu nerveux existe toujours, mais n'est décelable qu'au
microscope. Les oiseaux atteints de paralysie ou de faiblesse musculaire
doivent être suspectés de maladie de Marek, en éliminant une carence
vitaminique, le botulisme, une synovite et le choléra aviaire avant que le
diagnostic final ne soit posé.
2.
Dans la maladie de Marek, il n'y a pas d'hypertrophie ni de tumeur de la Bourse
de Fabricius mais, au contrai re, u ne atrophie.
3. Chaque fois qu'il y a des tumeurs de l'ovaire, des testicules
et des yeux, on peut penser à diagnostiquer la maladie de Marek.
4. On considère que des oiseaux n'ayant pas encore atteint
leur maturité sexuelle et présentant des tumeurs de différents viscères, avec
ou sans paralysie, ont cette maladie.
5.
Consulter un laboratoire de diagnostic
Prévention
Vaccination avec un herpès virus
isolé chez le dindon. Ne pas oublier le rôle possible de la résistance
génétique en dépit du succès de la vaccination préventive.
Traitement
MALADIE DU COEUR ROND
Inconnues
Espèces
affectées
Poulets à n'importe quel âge; le plus
souvent de 6 à 12 mois; des constatations semblables ont été faites chez les
oies et les dindons.
Symptômes
Mort brutale sans signe apparent;
parfois léthargie, légère cyanose, réduction de la ponte; morbidité généralement
faible.
Mortalité
Variable de 1 à plus
de 50 %.
Cœur hypertrophié, déformé, décoloré;
parfois œdème des poumons, foie hypertrophié etc.
Diagnostic
Lésions cardiaques typiques; les
oiseaux meurent subitement.
Traitement
et prévention
Il n'existe pas de traitement sûr; nettoyer et changer les litières après chaque lot.
MALADIE
DE NEWCASTLE
(Pseudopeste
aviaire)
Cause
Virus fiItrable.
Transmission
Le virus est présent dans le jetage et les déjections,
mais il est aussi transporté d'élevage en élevage par le matériel contaminé.
Enfin, il peut être transmis par les oiseaux sauvages.
Espèces affectées
Poulets, dindons et faisans. L'homme, et d'autres mammifères,
peuvent être atteints.
Symptômes
Les symptômes et le taux de mortalité varient beaucoup
selon la souche de virus.
Poussins: suffocation.
toux et râles; diffusion rapide; incoordination motrice; tremblements;
paralysie: coma.
Adultes: toux et râles légers. Les symptômes respiratoires
peuvent ne pas être décelés; quelques oiseaux présentent des signes de
nervosité; paralysies occasionnelles; la ponte tombe à zéro en quelques jours;
coquilles molles, mauvaise qualité des œufs produits. La ponte retourne à la
normale en un ou deux mois.
Mortalité
Poussins: jusqu'à
90 % des animaux atteints.
Adultes: souvent
négligeable, mais elle peut être élevée avec des souches de virus virulentes
(Maladie de Newcastle vélogénique, viscérotrope ou exotique).
Lésions
Mucus dans la trachée. Les sacs aériens peuvent être
épaissis et jaunâtres.
Diagnostic
Inhibition de
l'hémagglutination (H.I. test) ou isolement du virus au laboratoire pour
éliminer la possibilité de bronchite, M.R.C. et laryngotrachéite. Envoyer des
oiseaux vivants au laboratoire.
Prévention
Recommander la vaccination
dans les troupeaux menacés (vaccins par voie intranasale, intramusculaire ou
par nébulisation); bonne hygiène (voir techniques de vaccination, page 39).
Empêcher "introduction du virus en limitant l'accès au troupeau et en
séparant les oiseaux d'âges différents.
En France, la maladie de Newcastle est une maladie légalement contagieuse; elle doit être déclarée à la Direction des Services Vétérinaires.
MALADIES NUTRITIONNELLES
MONILIOSE
(Mycose
du tube digestif)
Cause
Un champignon, Candida albicans,
(Monilia, Oidium); le champignon parasite peut être transmis par les
déjections des oiseaux malades.
Espèces
affectées
Les jeunes poussins, les dindonneaux sont particulièrement sensibles; elle affecte également le pigeon,
l'oie, le faisan et la caille.
Symptômes
Retard de croissance, oiseaux abattus, amaigris, regurgitations
d'aspect muqueux et malodorantes; perte d'appétit.
Lésions
Les
lésions primaires sont localisées au jabot;
la boucbe, l'œsophage et
le ventricule succenturié peuvent être également atteints; les muqueuses sont
épaissies; ulcères de couleur blanc-jaunâtre
et de forme arrondie;
tâches hémorragiques; plages de nécrose profonde; le contenu du jabot sent
mauvais; le contenu intestinal est liquide.
Diagnostic
L'examen microscopique des tissus
permet la mise en évidence du champignon
dont on peut faire des
cultures au laboratoi re.
Traitement
Surveiller
l'hygiène; nettoyer les mangeoires et les abreuvoirs d'une
façon approfondie; prendre conseil auprès du vétérinaire sur la vente
des oiseaux atteints ou l'opportunité d'un traitement: 100 g de nystatine par tonne d'aliment
pendant 7 à 10 jours; utiliser du sulfate
de cuivre (1/2000) dilué dans l'eau de boisson tous les deux jours pendant 7 à
10 jours (préparer une solution mère de sulfate de cuivre en ajoutant 70 g de
sulfate de cuivre par litre d'eau pure ou bouillie; conserver le produit dans
un récipient en verre ou en terre cuite pour doser la solution) ; ajouter 1
cuillerée à café de la solution mère pour 1 litre d'eau de boisson, en
n'utilisant que des récipients en verre ou en terre cuite.
Prévention
La Moniliose est avant tout une maladie des oiseaux affaiblis; observer de bonnes conditions d'hygiène et respecter les normes d'élevage (densité etc.); la maladie peut être une complication de la coccidiose intestinale.
MONOCYTOSE AVIAIRE
(Maladie des poulettes, maladie de la
crête bleue)
Cause
Peut-être un virus.
Transmission
Maladie
plus commune dans les troupeaux sains à la fin de l'été et au début de
l'automne; les agressions (vaccination, temps chaud, transport, changement
d'aliment, de méthode d'alimentation, sommet de la courbe de ponte) peuvent
déclencher la maladie.
Espèces
affectées
Poulettes, jeunes oiseaux, dindons et
poulets.
Perte
d'appétit; apathie; soif; déshydratation; jabot hypertrophié; diarrhée
blanchâtre malodorante; assombrissement de certaines parties de la tête (crête
et barbillons). La chute de ponte peut être importante.
Mortalité
De 5 à 20 %.
lésions
Quelquefois,
absence de lésions; déshydratation; dépôts crayeux dans les reins, les uretères
et les surfaces séreuses; inflammation de l'intestin plein de mucus; muscles du
bréchet ressemblant à de la viande de poisson; quelques lésions hépatiques.
Diagnostic
L'examen de laboratoire permet d'éliminer la typhose, la coccidiose intestinale, le choléra, la pullorose, les infections virales. L'examen sanguin peut aider à établir un diagnostic en l'absence de lésions.
Traitement
Certains
antibiotiques tels que la pénicilline, la streptomycine, la chlortetracycline
et l'oxytetracycline sont utilisés dans l'aliment ou dans l'eau de boisson.
Laisser continuellement de l'eau fraîche à la disposition des oiseaux.
Surveiller la ventilation.
MYCOTOXICOSES
Toxines produites par un champignon,
le plus souvent Aspergillus spp.
Transmission
Par la litière et l'aliment contenant
des toxines.
Espèces affectées
Tous les
animaux et l'homme.
Symptômes
Ils
varient selon la dose et la mycotoxine, ainsi qu'avec l'hôte. Chez les
volailles: abattement, inappétence, mauvais état général et incoordination
motrice. La perturbation du système immunitaire peut être le premier signe
évident.
Mortalité
Elle peut être élevée ou alors les
oiseaux sont faibles et assoiffés.
Variables: foie pâle et marbré;
entérite catarrhale; anémie hémorragique; meurtrissures musculaires; ascite
occasionnelle.
Difficile; commémoratifs du troupeau,
aliments moisis et modifications histologiques du foie.
Traitement
Pas de traitement spécifique; changer
d'aliment.
Prévention
Aliments et litières secs; dans les régions humides, ajouter un fongicide dans l'aliment.
NÉPHRITE INFECTIEUSE AVIAIRE
Cause
Probablement un virus immunologiquement voisin de celui de la bronchite infectieuse; il a été confondu avec la bu rsite infectieuse.
Très contagieuse et transmissible; le
mode de transmission est inconnu mais vraisemblablement par contact.
Espèces
affectées
Poulets de 2 1/2 à 14 semaines, mais
d'autres groupes d'âges peuvent être atteints.
Symptômes
Déclenchement
soudain; affaiblissement; incoordination des mouvements; les oiseaux ont des
tremblements lorsqu'ils sont manipulés; diarrhée, pert~ d'appétit, plumes
ébouriffées, tête tendue (tête d'aigle).
Mortalité
Jusqu'à 20 %.
lésions
Reins gonflés; importantes
hémorragies intramusculaires, semblables à celles rencontrées dans les maladies
hémorragiques, et congestion; déshydratation.
Diagnostic
La
maladie tend à revenir dans le même élevage si le temps de repos suffisant du
poulailler n'est pas respecté. Cette persistance est l'un des aspects les plus
importants de la néphrite; identification du virus. Traitement
Aucun traitement spécifique valable.
Prévention
Méthodes habituelles pour combattre les maladies contagieuses comprenant le changement de vêtements, le nettoyage des bottes et la désinfection du matériel.
Éviter
les régions contaminées; isolement; vaccination dans les
problèmes (se conformer à la légis
OMPHALITE
(Infection ombilicale)
Cause
Surtout
E. Coli (colibacille); les bactéries envahissent les tissus par suite de
mauvaises conditions de température et d'hygrométrie dans l'éclosoir; la
contamination des tiroirs de l'éclosoir contribue à la diffusion de la maladie.
Mode de
transmission
Essentiellement dans les incubateurs
et les éclosoirs; les oiseaux ayant eu froid ou trop chaud en cours de
transport peuvent arriver malades.
Espèces
affectées
Poussins et dindonneaux de l'éclosion
jusqu'à environ 2 semaines.
Symptômes
Les
poussins ou dindonneaux atteints semblent normaux, les signes de la maladie
apparaissent quelques heures avant la mort. Abattement et faiblesse sont, la
plupart du temps, les
(72 heures
après l'éclosion). Les poulets et dindonneaux montrent des signes de faiblesse,
sont déprimés, ont les ailes pendantes, s'entassent près de la source de
chaleur pour tenter de se réchauffer.
Mortalité
Parfois plus de 10 % chez les poulets
et jusqu'à 50 %
Lésions
Le ventre
des poussins peut être mou et flasque; très mauvaise odeur; ombilic enflammé;
formation de croûte; sac vitellin non résorbé; épais placard jaunâtre sur les
organes
abdominaux (péritonite); péricardite et péri hépatite fibrineuses sont des
lésions typiques.
Diagnostic
Ces symptômes et lésions sont très
caractéristiques; envoyer des oiseaux au Laboratoire pour éliminer la
possibilité de salmonellose ou autre infection.
Traitement
Augmenter légèrement la température
des éleveuses. Diminuer la mortalité en stimulant la consommation d'eau et
d'aliment.
Prévention
Ne
mettre que des œufs propres en incubation; corriger la température et
l'humidité de l'incubateur; conseiller une fumigation formolée à triple dose (20
g de permanganate de potassium et 40 ml de formol pour 1 m3 d'incubateur). Il
peut être conseillé de laver les œufs à condition d'opérer avec soin sinon il
en résulterait une surinfection.
PASTEURELLOSE DU CANETON
Cause
Pasteurella anatipestifer;
E. coli (colibacille) peut compliquer l'infection; en outre, une infection à
E. coli seulement provoque une maladie ressemblante; des virus peuvent
également compliquer la maladie.
Espèces
affectées
Canards, jeunes canetons de 1 à 2
mois, d'autres espèces d'oiseaux peuvent être infectés occasionnellement.
Mode de transmission
Surtout
par voie respiratoire; une trop forte densité d'oiseaux spécialement pendant
les périodes froides et humides (début du printemps, fin de l'automne) favorise
l'infection - Transmission par blessure.
Symptômes
Abattement,
larmoiement, toux peu marquée, diarrhée blanc verdâtre,incoordination,
mouvement anormal de la tête
- les oiseaux sont couchés sur le dos
et " pédalent ".
lésions
Épais
dépôt jaune sur le foie, le cœur et les sacs aériens
lésions cutanées.
Diagnostic
Soumettre les oiseaux à l'examen du laboratoire; exclure la possibilité de choléra aviaire ou d'autres infections bactériennes dont celles à E. coli.
Prévention
Déconseiller l'introduction de nouveaux animaux jusqu'à la vente du lot atteint, effectuer un complet nettoyage et une complète désinfection des locaux.
PSITTACOSE - ORNITHOSE
Cause
Chlamydia psittaci.
Transmission
Contact direct avec les
déjections, le jetage ou les plumes contaminées provenant d'oiseaux malades;
transmission par l'air; l'inhalation de
poussières ou d'excréments secs pulvérulents contenant le
virus peut assurer la contamination des
oiseaux; l'ingestion de particules d'aliment contaminées également.
Espèces
affectées
Psittacidés (perroquet,
perruches...). La maladie prend de plus en plus d'importance dans les troupeaux de dindes; elle affecte également le poulet, le
canard, le pigeon, le serin, maladie
transmissible à l'homme.
Symptômes
Ils
peuvent passer inaperçus; perte d'appétit;
plumes ébouriffées,
sales; faiblesse générale; nonchalance; amaigrissement; baisse de ponte; baisse de fertilité et d'éclosabilité; diarrhée jaune verdâtre; exsudat oculaire et jetage nasal; les volières et les boutiques
d'oiseleurs peuvent être le siège d'épidémies.
lésions
Aérosacculite,
péri hépatite, péricardite, foie hypertrophié et nécrosé, rate nettement
hypertrophiée; les lésions ressemblent à celles rencontrées dans les
aérosacculites (poulets et dindons), l'aspergillose du poulet ou la
pfeifferellose du canard.
Diagnostic
Ne pas
autopsier les oiseaux suspects d'ornithose; prévenir
les autorités compétentes et faire appel à un laboratoire officiel pour le diagnostic. Il peut être utile de faire
effectuer des contrôles sérologiques du personnel surtout si une ou plusieurs
personnes présentent des symptômes atypiques de grippe ou de pneumonie.
Traitement
Des
résultats limités ont été obtenus avec la Chlortétracycline ou
l'Oxytétracycline. La Psittacose est une maladie légalement contagieuse
(France); elle doit faire l'objet d'une déclaration aux services vétérinaires.
Prévention
De bonnes conditions d'hygiène, isolement des malades, protection contre les oiseaux sauvages.
PULLOROSE
(Diarrhée
blanche)
Cause
Une bactérie, Salmonella pullorum.
Transmission
Par j'œuf ou éclosoir à air pulsé,
les déjections; les vecteurs mécaniques et le matériel contaminé.
Poussins, dindonneaux, faisans,
canards, oies, pintades et autres volailles également.
Symptômes
Chez
le poussin: septicémie aiguë, mort subite; les
poussins se tassent; ils ont froid; diarrhée; déjections blanchâtres,
mousseuses et collantes; baisse très nette de l'appétit; les oiseaux font
entendre un cri particulier; leur respiration est difficile.
Chez
l'adulte: pas de
symptômes notables apparents dans la forme chronique de la maladie; dans les
formes aiguës: signes de faiblesse; abattement; diarrhée brunverdâtre.
Mortalité
Chez le
poussin: variable,
pouvant atteindr<e 50 %; les poussins contaminés avant l'éclosion meurent
pendant la première semaine; ceux infectés dans les éleveuses peuvent mourir
une à trois semaines après la contamination.
Diagnostic
Traitement
La Furazolidone dans
l'aliment ou l'eau de boisson pendant 2. à 4 jours permet d'arrêter la
mortalité; les oiseaux guéris ne doivent pas être utilisés comme reproducteurs
à moins que des contrôles répétés n'aient montréqu'ils ne sont plus porteurs de
germes; surveiller les incubateurs et effectuer régulièrement les fumigations.
Prévention
Les programmes d'éradication sont obligatoires. Pour plus de détails, consulter les autorités compétentes.
RUPTURE D'ANÉVRISME
Cause
Inconnue. La sensibilité génétique,
une croissance rapide ainsi que des agents toxiques peuvent être évoqués.
Dindons, généralement les mâles à
croissance rapide âgés de 8 à 24 semaines. Les poulets sont rarement atteints.
Mort subite.
Mortalité
Généralement, moins de 1 % à 10 %.
Grande quantité de sang coagulé dans
les cavités de l'organisme et rupture de la paroi des vaisseaux sanguins,
généralement l'aorte.
Traitement
Aucun.
Prévention
Rationner les oiseaux et éviter les aliments riches en matières grasses entre 10 et 20 semaines d'âge. La réserpine à faible concentration dans l'aliment a été envisagée comme solution possible.
SALMONELLOSES
(Paratyphose)
Cause
De nombreux sérotypes différents de «Salmonella"
Transmission
Maladie transmise par l'œuf;
on trouve souvent les bactéries dans le
vitellus chez les
poussins et dindonneaux provenant de poules infectées; également dans les déjections
des oiseaux infectés; les microbes présents dans les déjections et sur les œufs
traversent les coquilles dans certaines conditions de température et
d'humidité; les plus grosses pertes peuvent être les conséquences d'un
«stress" (transport, mauvaise hygiène, refroidissement, mauvaise
alimentation).
Espèces affectées
Poussins, dindonneaux, canetons et autres espèces; maladie avant
tout des jeunes oiseaux; elle se rencontre aussi quelquefois chez les adultes;
ceux-ci sont porteurs de germes; elles peuvent être la cause d'intoxications
alimentaires chez l'homme.
Symptômes
Diminution de l'éclosabilité et de la qualité des poussins et
dindonneaux.
Poussins-dindonneaux: de
nombreux oiseaux meurent sans symptômes apparents; baisse d'appétit, faiblesse,
diarrhée (déjections pâteuses)
peuvent apparaître chez d'autres oiseaux; les oiseaux semblent avoir froid se
regroupant pour trouver un peu de chaleui.
Chez les oiseaux plus
âgés: perte de poids: faiblesse;
Mortalité
La mortalité peut atteindre
50 % des poussins ou dindonneaux s'ils ont trop froid ou trop chaud ou s'ils
sont trop serrés ou bien soumis à quelque autre «stress ".
Lésions
Chez le poussin et le dindonneau, le sac vitellin n'est pas résorbé; le foie montre de petites tâches blanches de nécrose; absence de lésions chez beaucoup d'oiseaux; tube digestif enflammé; poumons congestionnés; foie hypertrophié.
Les dindonneaux ont une infection caecale sans lésions hépatiques.
Chez les adultes,
quelques oiseaux montrent un foie nécrosé;
chez la plupart: absence de
lésions.
Diagnostic
Doit obligatoirement être confirmé par un examen delaboratoire, permettant d'isoler le germe responsable à partir
des organes internes. Le pathologiste devra écarter de nombreuses autres maladies.
Traitement
Nitrofuranes,
chlortétracycline, ou sulfamides dans l'aliment ou l'eau
de boisson; augmenter la température des
éleveuses; recommander un tri sévère des bandes atteintes; déconseiller l'utilisation des oiseaux guéris comme reproducteurs;
le furazolidone est efficace quand il est distribué dans l'aliment pendant 2
semaines; les dindonneaux seront traités par injection d'antibiotiques à large
spectre ce qui évite une maladie à Arizona.
Prévention
Eviter au
troupeau le contact avec d'autres oiseaux domestiques ou sauvages pouvant être
porteurs de l'infection : veiller à une bonne hygiène des incubateurs; les
désinfecter par fumigation avant l'éclosion et entre 2 incubations pour
détruire les bactéries présentes sur les coquilles et diminuer les risques de
contamination à partir des
incubateurs (10 g dé permanganate de potassium et 20 ml de formol pour
1 m3 d'incubateur); doubler les doses dans les zones suspectes; préfumigation
des œufs à couver et lavage dans des solutions désinfectantes (doit être fait
avec soin), Ramassage fréquent des œufs.
SINUSITE INFECTIEUSE DES DINDONS
Cause
Mycoplasma gallisepticum, identique à l'agent provoquant l'aérosacculite (M.R.C.)
chez les poulets.
Transmission
Le jetage nasal transmet
l'infection des oiseaux malades aux oiseaux sensibles. Mycoplasma gallisepticum
est transmis par les œufs des poules atteintes ou porteuses d'infection (on
pense que la transmission par les œufs est le mode de contamination le plus
important); les stress peuvent affaiblir la résistance des oiseaux à la
maladie.
Espèces
affectées
Les dindons de tous âges; les oiseaux
âgés de 10 à 20 semaines sont les plus souvent
atteints.
Symptômes
Jetage
nasal; toux, respiration difficile et autres signes de difficulté respiratoire; les oiseaux se frottent la tête
et les yeux sur les plumes des ailes et de
la queue; secrétion
muqueuse au niveau des yeux; éventuelle dilatation du sinus infra-orbital; les sinus sont pleins d'exsudat gélatineux ou caséeux;
perte d'appétit et perte de poids
Diagnostic
La
dilatation des sinus et l'œdème de la face suffisent à poser le diagnostic; on
peut constater des lésions dans les cavités du sinus pré-orbital, des complications au niveau des sacs aériens. Un examen de laboratoire peut consister à pratiquer le test antigénique' avec Mycoplasma
Traitement
Il est recommandé de traiter
individuellement les oiseaux avec de la streptomycine injectable (100 mg ou
plus) injectée directement dans le sinus atteint (utiliser une aiguille de 2 à
11 cm de long et 12 à 14/10") et traiter les deux côtés sans tenir compte
de l'extension de l'inflammation; il n'est pas nécessaire de retirer
l'exsudat. Rations fgrtement supplémentées à la chlortétracytline ou
oxytétracycline comme traitement d'appoint. Des mélanges antibio-vitaminés dans
l'eau de boisson aideront le troupeau à retrouver l'appétit, réduiront la
mortalité et les chutes de poids. Si l'on constate des complications évidentes
au niveau des sacs aériens, il est recommandé d'injecter de la tylosine ou de
la streptomycine.
Prévention
Test et abattage. Acheter les oiseaux dans un élevage réputé indemne.
SPIROCHETOSE
Cause
Un parasite du sang: Borrelia
anserina.
Transmission
Par les Argas (Argas persicus) et
autres insectes hématophages ; transmission mécanique.
Espèces
affectées
Dindons, poulets, faisans et autres
oiseaux.
Symptômes
Hyperthermie; soif intense; les oiseaux sont abattus et se tiennent recroquevillés; diarrhée vert-jaunâtre; grosse quantité d'urate dans les
déjections; perte de poids.
Mortalité
Peut être élevée.
Lésions
Rate hypertrophiée, pâle et marbrée,
présentant des zones hémorragiques; cœur, foie et reins également hypertrophiés
; inflammation catarrhale des intestins.
Diagnostic
Identification du parasite dans les
frottis sanguins des oiseaux malades.
Prévention
Vaccination avec les parasites tués.
STAPHYLOCOCCOSE
Cause
Staphylococcus aureus.
Transmission
Les blessures causées par des lésions mécaniques
facilitent le passage aux bactéries; l'ingestion et d'autres voies (inconnues)
de contamination sont possibles.
Espèces affectées
Principalement les dindons de souches lourdes durant
la croissance.
Symptômes
Forme aiguë: diarrhée,
abattement, articulations gonflées (chaudes) ; peut être fatale en quelques
jours.
Forme chronique: les oiseaux hésitent à se déplacer, sont souvent accroupis, boîtillent,
maigrissent progressivement et meurent.
Lésions
Forme aiguë: foie,
rate et reins congestionnés et gonflés. Le foie peut être verdâtre.
Forme chronique: l'inflammation entraîne un gonflement des
articulations, principalement celles de la cuisse; on trouve un exsudat caséeux
dans les parties gonflées devenant par la suite plus ferme.
Diagnostic
Mise en évidence dans le sang ou les articulations infectées de S. aureus.
Prévention
Enlever des locaux les
objets pointus pouvant s'y trouver, vérifier qu'il n'y a pas de parties
pointues sur les sols grillagés; débecquage; il est conseillé de prendre des
précautions sanitaires - cependant la cause de la plupart des foyers reste
inconnue.
STRESS
De nombreux
microorganismes, bactéries et virus, agents potentiels de maladies infectieuses
restent en sommeil dans le corps des oiseaux sains chez lesquels ils ne
provoquent aucun symptôme apparent de maladie; cependant, ces agents infectieux
peuvent envahir l'organisme des oiseaux lorsque leur résistance se trouve
diminuée par des facteurs internes ou externes de stress. Les principaux agents
d'agression dans l'élevage du poulet et du dindon sont les suivants:
1. transport: de l'éleveuse
au poulailler d'élevage, du
2.
vaccinations: les vaccinations contre la variole, la maladie de Newcastle, la
bronchite infectieuse et la laryngotrachéite peuvent entraîner des réactions 2
à 10
3. températures
extrêmes (trop chaud ou trop froid)
4. manque d'aliment ou d'eau temporairement: le manque
5. surchauffe ou refroidissement: les éleveuses
surchauffées causent plus de morts que les locaux légèrement
6.
changement d'aliment ou de mode d'alimentation: tout changement dans les
habitudes quotidiennes peut entraîner des réactions, si on ne prend pas de
précautions.
7. surcharge des
locaux. les oiseaux qui se battent pour accéder à l'abreuvoir ou à la mangeoire
ne peuvent en aucun cas présenter des gains de poids optimaux; une trop forte
densité augmente les risques de maladie.
8.
mauvaise alimentation: les rations inadaptées, distribuées à tort peuvent
entraîner des maladies par carence ainsi qu'une baisse de vitalité et une
diminution de la résistance aux infections.
9. parasitisme: les
infestations par des parasites internes
10. certains
médicaments ou traitements.
11. perturbations
physiques, tel que le bruit.
Traitement
Si possible corriger les causes de stress.
SYNDROME DU FOIE GRAS
Cause
Encore obscure; déséquilibres
alimentaires souvent mis en cause bien que des mycotoxines (aflatoxines) aient
été égaIement suspectées.
Transmission
Non contagieux; plus fréquent sur les
troupeaux à production élevée dans les cas de stress.
Espèces
affectées
Les pondeuses de souche lourde, à
différents stades de production; en particulier, celles élevées en cage dans
des régions chaudes.
Symptômes
Chute de ponte chez les poules les
plus lourdes; perte d'appétit; léthargie; quelques symptômes de paralysie.
Mortalité
Moins de 5 %. La chute de ponte est
la principale perte économique.
Lésions
Excès de graisse dans la cavité
abdominale; foie hypertrophié, friable et gras, avec ou sans hémorragie
sous-capsulaire.
Diagnostic
Fondé sur les commémoratifs du
troupeau, les symptômes et les lésions; faire examiner l'aliment pour recherche
d'aflatoxines.
Traitement
Non spécifique.
Prévention
Taux énergétique convenable de
l'aliment; éviter les stress.
SYNDROME
(anémie hémorragique,
anémie aplastique)
Causes
Encore mal définies.
Des théories mettent en cause
une carence
en vitamine K, une mauvaise utilisation des sulfamides; plus récemment, on a
pensé que la mycotoxicose (empoisonnement ou aflato?,icose causés par des substances
toxiques d'origine fongique présentes dans la nourriture ou les litières) en
était la cause. Le virus de l'hépatite à inclusions peut être aussi important
en tant que facteur prédisposant.
Transmission
Maladie non contagieuse; les oiseaux âgés de 1 à 2
mois sont les plus sensibles à la maladie.
Espèces affectées
Poulets.
Symptômes
Crête pâle, plumes
ébouriffées, déjections hémorragiques, faiblesse. Les symptômes peuvent
apparaître chez des oiseaux du troupeau semblant bien portants. Des sérosités
peuvent suinter de la peau; odeur douceâtre dans les cas importants.
Mortalité
Très variable. De 1 à20 %ou plus.
lésions
Pétéchies dans les muscles des pattes, du bréchet, du cœur, du gésier, du proventricule, du pancréas; hémorragies
intestinales, reins eux-mêmes
hémorragiques pleins de
dépôts
Diagnostic
Un examen de laboratoire éliminera la coccidiose et
l'entérite ulcérative comme causes possibles des symptômes et des lésions.
Traitement
Aucun traitement connu. Les rations supplémentées avec de la Ménadione
(Vitamine K), les vitamines B et les
oligo- éléments peuvent être utiles.
Utiliser les sulfamides, en respectant soigneusement le dosage
et la durée. Eliminer la nourriture et les litières moisies ainsi que les moisissures
présentes dans les trémies.
SYNOVITE
INFECTIEUSE
Cause
Mycoplasma synoviae.
Transmission
Transmission horizontale et par les
œufs.
Espèces
affectées
Poulets de chair; poulettes entre 4
et 8 semaines; occasionnellement, les dindons âgés de 1 à 8 mois.
Symptômes
Dépression;
perte d'appétit; perte de poids; boiterie consécutive à l'inflammation et au
gonflement des articulations; les oiseaux restent accroupis; coloration
bleuâtre de certaines parties de la tête; ampoules au bréchet; les déjections
sont verdâtres; morts soudaines (provoquées par une hémorragie interne et
l'inflammation aiguë des intestins); chute de ponte de 20 à 30 %.
Mortalité
Nulle ou presque nulle; jusqu'à 30 %
d'oiseaux à éliminer.
Lésions
Reins
et rate gonflés; foie verdâtre et hypertrophié; pus ou liquide épais dans les
articulations et sur les tendons; les ampoules du bréchet peuvent être remplies
d'exsudat jaune, caséeux; déshydratation; il peut y avoir des lésions au niveau
des sacs aériens.
Diagnostic
Le
spécialiste doit éliminer la possibilité de l'arthrite bactérienne
(staphylocoques); les lésions de pérosis ne sont pas d'origine inflammatoire;
on peut confondre le sang trouvé dans les intestins (entérite hémorragique)
avec la cocci
diose;
coloration verte du foie et hypertrophie de la rate rencontrées dans le typhose
aviaire (un examen bactériologique est conseillé) ; épreuves
sérologiques; agglutination et H.!. test (voir aussi Arthrite virale).
Traitement
La
furazolidone, les antibiotiques à large spectre, dans l'aliment ou l'eau de
boisson sont utiles. La chlortétracycline dosée à 200 g/tonne d'aliment est
efficace; l'oxytétracycline donne ausi de bons résultats.
Prévention
Eradication; vente des oiseaux guéris aussi vite que possible; les locaux doivent être propres; examen du sang et abattage ou réapprovisionnement à partir de troupeaux assainis; hygiène; isolement. L'immersion et le chauffage des œufs, à condition qu'ils soient faits avec soin, peuvent supprimer l'infection dans les œufs sans réduire notablement le pourcentage d'éclosabilité.
TRICHOMONOSE
Cause
Un protozoaire parasite, Trichomonas gallinae.
Transmission
généralement d'oiseau à oiseau; on trouve le parasite
dans les eaux stagnantes, dans les aliments souillés et dans les litières
moisies.
Espèces affectées
Jeunes poulets, dindons, pigeons,
Symptômes
Perte d'appétit, les
oiseaux sont abattus, ils tendent le cou, font des efforts répétés pour avaler;
un liquide malodorant s'écoule de la bouche; perte rapide de poids;
larmoiement; parfois cécité; amaigrissement.
Mortalité
Peut atteindre 50 % des animaux malades.
Lésions
Nodules ou pustules
blancs sur les muqueuses de la bouche, du jabot, du ventricule succenturié ou
de l'œsophage; ces tissus peuvent être recouverts par des plaques caséeuses
malodorantes ou des «boutons» de couleur jaune; éventuellement lésions hépatiques
(taches de nécrose jaunes).
Diagnostic
Les lésioj1s peuvent
ressembler à celles de la variole; la meilleure solution est d'identifier le
parasite. en cause dans des raclages de la bouche, du jabot, du ventricule
succenturié ou de l'œsophage.
Traitement
Éliminer la source
d'infection (eau polluée, aliment souillé,
une nouvelle bande; le ronidazole peut être utile lors du traitement oral individuel des oiseaux.
TUBERCULOSE
Cause
Une bactérie, Mycobacterium avium
(bacille tuberculeux type aviaire).
Transmission
Surtout par contact avec les déjections
d'animaux malades; les oiseaux adultes constituent pour les oiseaux jeunes et
réceptifs la principale source d'infection.
Tous les oiseaux domestiques et plus
rarement les oiseaux sauvages; la tuberculose aviaire peut être transmise aux
porcs et aux bovins.
Symptômes
Perte de
poids lente et progressive; les symptômes apparaissent dans la première année
suivant l'infection; les animaux atteints «
deviennent légers", s'atrophient, ont des poitrines « en lame de rasoir
;
abattement; boiterie; articulations hypertrophiées; crête et barbillons pâles,
secs et ratatinés; diarrhée jaune ou verdâtre; l'appétit reste normal.
Lésions
On
peut observer des nodules jaunes (dont la taille varie de celle d'une tête
d'épingle à celle d'un petit pois) sur la rate, le foie, les reins, les
ovaires, les intestins et les articulations (l'intestin est la localisation
primaire de l'infection) les nodules ont un intérieur granuleux et peuvent être
remplis de pus.
Diagnostic
différentiel
Le frottis d'une lésion examinée au
microscope avec un colorant spécial (fixateur acide) révèlera la présence de
bacilles tubercu leux.
Traitement
Aucun
n'est recommandé; diagnostic et abattage sont les meilleures méthodes d'éradication
de la maladie; les oiseaux
Prévention
Les troupeaux fermiers comportant de
vieilles poules et des
parcours contaminés sont les plus atteints; ne pas conser-. ver les poules après une année de production; nettoyer et désinfecter les locaux avant chaque nouvelle bande; si les oiseaux sont élevés sur parcours, respecter un programme biennal de rotation.
TYPHOSE AVIAIRE
Cause
Salmonella gallinarum.
Transmission
A partir de l'écoulement au niveau du
nez, du bec et du cloaque des oiseaux infectés; transmission par les œufs
provenant de porteurs infectés.
Espèces
affectées
Poulets, dindons, canards, faisans,
pintades.
Symptômes
Perte d'appétit; soif accrue;
diarrhée verte; crête et barbillons recroquevillés, pâles (anémie); des morts
soudaines peuvent être le premier signe de l'infection.
Mortalité
Peut aller jusqu'à 75 % (la moyenne
est de 50 %) dans les troupeaux non traités.
Lésions
Forme suraiguë: Aucune lésion.
Forme
aiguë: Hypertrophie
du foie, de la rate et des reins; œufs déformés; intestins congestionnés et
pleins de mucus; le foie est assez souvent de couleur brun-verdâtre avec de
petites taches blanches de nécrose (le foie est friable, s'écrase facilement
sous les doigts); on voit aussi des taches nécrotiques sur la surface du cœur;
déshydratation.
Diagnostic
Examen
bactériologique des tissus; tests sanguins - agglutination rapide sur lame - pour recherche des anticorps (agglutination croisée avec
l'antigène Salmonella pullorum).
Traitement
La
Sulfaquinoxaline et certains autres sulfamides, la Furazolidone dans l'aliment
ou l'eau, réduiront les pertes. Le médicament n'entraînera pas une guérison
complète. Les oiseaux guéris devront être vendus rapidement. Il est recommandé
que les survivants ne soient pas gardés comme reproducteurs, à moins que des
tests sanguins prouvent qu'ils ne sont pas porteurs de l'infection. Il faut
observer les règles classiques du traitement des maladies contagieuses.
VARIOLE AVIAIRE
Cause
Un virus filtrable.
Transmission
Contact direct avec les oiseaux
infectés, mais plus communément par la piqûre de moustique.
Espèces
affectées
Poulets, dindons, faisans, pigeons et
autres volailles.
Symptômes
Perte
d'appétit; tristesse; perte de fertilité.
Variole
humide: écoulement par les yeux et les narines; dépôt membraneux (diphtéroïde)
dans la bouche; les oiseaux étouffent si l'on n'ôte pas la membrane.
Variole
sèche: les régions dépourvues de plumes (crête, barbillons, pattes) sont
boursoufflées et couvertes de verrues ulcérées. Les lésions vont de la taille
d'un pois à celle d'une noisette.
Mortalité
Peut aller jusqu'à 50 % pour la
variole humide. Il peut y avoir une chute de ponte importante.
Diagnostic
Verrues
typiques ressemblant à des croûtes et des nodules sur les parties du corps
dépourvues de plumes; lente propagation; examen microscopique en laboratoire
des lésions pour mise en évidence des corps à
inclusions; inoculation
à des poussins sensibles ou des œufs embryon nés.
Traitement
Administrer le vaccin à base de
virus/poule ou de virus/pigeon aux oiseaux sains (technique par scarification,
par brossage ou pulvérisation des follicules plumeux).Prévention
Vaccination
des poulets avec, soit du virus/po,ule, soit du virus/pigeon, dans les zones où
la maladie est fréquente. Utiliser seulement le virus de la variole aviaire
pour immuniser les dindons.
LES DIVERSES COCCIDIOSE:
Coccidiose caecale hémoragique:
Atteint les poulets de moins de 12 semaines.
Les oiseaux infecté sont sans forces, ils émettent
des féces hémorragiques, on la creté pale et perdent l'appétit.L'examen
révéle des hémoragies dans la paroi caecale. Aprés
une crise hémoragique on trouve des caillots dans le caecums.
Coccidiose intestinale aigue:
Cette coccidiose n'est habituellement pas trés pathogéne mais dans certains cas la mortalité peut-étre élevée. Les oiseaux malades maigrissent, la crete se recroqueville et une chute, voire la cessation de la ponte, peuvent s'observer chez les pondeuses. bL'autopsie met en évidence les lésions hémoragiques dans la partoie supérieure de l'intestin et quelquefois associées à des taches blanc-gris.
Coccidiose duonale:
Cette coccidiose et tardive, elle atteint les sujets entre 3 et 5 mois.Les sujets atteints sont anémiés, maigrissent et ont une appétit retardée. Elle cause une chute de ponte et parfois l'arret de celle-ci. Le duodénum est congestionné, épaissi et marqué d'un fin piquetis hémoragique.
TEIGNE:
ACARIENS ROUGES:
POUX:
VERS:
LES PIGEONS:
TRICHOMONOSE:
POUX:
VERS:
COCCIDIOSE:
SALMONELLOSE:
ASPERGILLOSE:
MUGUET:
GALES:
PARATYPHOSES:
COLIBACILLOSE:
TUBERCULOSE: